Le vrai danger, ce n’est pas d’avoir le syndrome de l’imposteur. C’est de croire qu’il ne faut surtout pas l’avoir. J’ai accompagné des managers brillants. Lucides. Engagés. Compétents. Et pourtant, ils doutaient. Pas parce qu’ils étaient mauvais. Mais parce qu’ils prenaient leur rôle au sérieux. Le syndrome de l’imposteur n’est pas une faille. C’est un signal d’humilité. Une alerte qui te dit : « Attention, tu sors de ta zone de maîtrise. Tu es en train de grandir. » Le problème, c’est qu’on l’interprète mal. On le vit comme un bug. Une honte à cacher. Alors on compense. On sur-prouve. On sur-contrôle. Et au lieu de diriger, on s’épuise à justifier sa place. Je vois ça chaque semaine chez des managers en poste. Voici ce que j’ai appris : 👉 Plus ton poste a d’impact, plus tu doutes. 👉 Plus tu doutes, plus tu te compares. 👉 Et plus tu te compares… plus tu oublies ta valeur. Pourtant, ce n’est pas ta compétence qu’on attend de toi. C’est ta clarté. Ton calme. Ta capacité à faire progresser les autres malgré tes propres zones floues. En réalité, tu ne dois pas attendre d’être sûr de toi pour diriger. Tu dois apprendre à diriger même quand tu ne l’es pas. Le syndrome de l’imposteur n’est pas un problème. C’est un passage. Certains restent bloqués. D’autres apprennent à marcher dedans. Et vous ? Comment vous avez surmonté ce moment où vous ne vous sentiez pas “légitime” ?